Charte HACUM des bonnes pratiques pour l’accueil d’oeuvres et d’artistes
Aujourd’hui, seule une partie des travailleurs·euses de l’art, artistes et producteurices d’oeuvres au sens large, est couverte par une convention collective ou équivalent. Aucun texte législatif contraignant n’existe à ce jour pour protéger et encadrer l’activité de celleux qui la pratiquent sous un statut libéral tel que celui d’auteurice ou de microentrepreneur·euse par exemple. On parle ici d’artistes et de travailleur·euses de l’art au sens large, car de très nombreux·ses personnes partagent les mêmes problématiques : curateurices, critiques, installateurices, etc.
Il est donc aujourd’hui nécessaire de proposer aux artistes une rémunération équitable ainsi qu’une attention particulière aux oeuvres qui permettent leur juste valorisation.
Cette charte a été conçue par Thierry Fournier (artiste et curateur, La Loupe) et Gaëtan Gromer (artiste et producteur, Strasbourg). Ses termes ont ensuite été discutés et ajustés lors d’échanges menés pendant un an au sein du réseau avec : Juliette Bibasse (curatrice, Bruxelles), Eli Commins (directeur, Lieu Unique, Nantes), Valérie Perrin (directrice, Espace Multimédia Gantner, Bourogne), Emmanuelle Raynaut (artiste, Cie AREP, Paris), Adelin Schweitzer (artiste, Deletere, Marseille), Clémentine Treu (directrice artistique, Saint-Ex, Reims) et Mathieu Vabre (directeur artistique, Biennale Chroniques, Marseille). Elle a ensuite bénéficié des retours des membres du comité exécutif et du conseil d’administration d’HACNUM.